Le syndrome du spaghetti, Marie Vareille

Léa a un plan tout tracé pour son avenir. Un « Map », comme elle s’amuse à le nommer avec son père. Elle va devenir joueuse de basket à la NBA, va partir vivre aux Etats-Unis avec Nico, son meilleur ami pas vraiment au courant de ses sentiments. Son père, coach de l’équipe de basket, lui a toujours répété que si elle se donnait les moyens, elle parviendrait à atteindre son rêve. Mais ces projets s’évanouissent subitement quand Léa doit faire face à l’impensable. Une avalanche de mauvaises nouvelles lui font reconsidérer sa carrière de basketteuse, malgré sa passion dévorante. Durant cette période compliquée, une personne va l’aider à sortir la tête de l’eau… Anthony, un garçon qu’elle n’était pas censée croiser, un basketteur hors pair qui s’ignore, un compagnon de galère.

« Tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoire. »

Je découvre Marie Vareille avec ce roman ado, sensible et passionné, que j’ai lu quasiment d’une traite. Le basket, en trame de fond, peut être transposé en n’importe quelle passion dévorante ! J’ai aimé le fait que l’autrice donne du fil à retordre à son héroïne : comment faire pour repenser un avenir qui semble tout tracé ? Les relations de Léa avec les différents personnages (famille, amis, amoureux) sont très touchantes et crédibles. C’est un roman qui aborde tout plein de thématiques pas faciles, et notamment la maladie. En lisant le roman, on comprend mieux ce (joli) titre, qui y trouve des résonances de plusieurs manières. J’y ai d’ailleurs découvert qu’une grande partie de l’histoire était inspirée de la vie de Marie Vareille. J’ai donc passé un beau moment de lecture, avec cette histoire que je vous conseille avec plaisir.

Pocket Jeunesse, octobre 2020, 288 p.

Ma note : ★★★★☆

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