L’éveil, Vincent Zabus et Thomas Campi

Résumé

Elle est un peu étrange, cette BD. J’avais été séduite par les illustrations, en la voyant passer chez @livressedesbulles. Je me suis donc lancée, quand je l’ai croisée à la bibliothèque. L’éveil, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre. Il y a Arthur, hypocondriaque depuis l’enfance, et qui peine à vivre pleinement dans le réel. Et puis il y a Sandrine, la survoltée, la révoltée, la tempête ! Grâce à elle, Arthur découvre (entre autres) la quincaillerie, lieu de rencontre d’artistes et militants en tout genre, qui mettent en scène l’arrivée d’un monstre en ville pour éveiller les consciences des gens.⠀

« On est tous submergés par des trucs énormes qui nous emmerdent et qui laissent des traces dans nos vies ! »

La BD est effectivement très belle, je ne m’y étais pas trompée. J’aime énormément le trait de Thomas Campi. L’idée de ce lieu, la quincaillerie, et ce drôle de plan imaginé par Sandrine et ses comparses sont assez originaux. Mais j’ai eu un peu de mal à voir où l’intrigue nous menait. Tous les sujets traités sont intéressants (notamment la fin de vie, l’hypocondrie) mais agencés les uns avec les autres, j’ai eu du mal à suivre le fil. Je serais curieuse d’avoir votre ressenti, si vous avez lu cette BD !⠀

Delcourt, juin 2020, 88 p.

Ma note : ★★★☆☆

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