Le plus bel été du monde, Delphine Perret

Un enfant passe l’été avec sa mère, dans la maison de ses grands-parents. L’album présente une succession de petits moments, parfois presque anodins, mais qui donnent une saveur bien particulière à cet été-là. Ce récit est une histoire de souvenirs, de petites choses qui resteront gravées, de partage entre une mère et son fils. Une casquette oubliée, l’exploration d’un grenier, la rencontre avec un pic-vert, une collection de bouchons en liège, l’apprentissage de l’autonomie, quelques mûres cueillies… 

« – Tu peux porter mon bâton ?
– Si tu ne t’en sers plus, on le jette.
– Non ! Je cours, et après je m’en sers encore. »

Delphine Perret nous livre ici un magnifique album, à l’atmosphère assez douce et nostalgique. Il a le pouvoir de parler à tout le monde ; chacun pourra y trouver une situation, un souvenir de vacances qui lui parlera (parmi l’une des 125 pages de l’album). J’ai adoré cette énumération de petites choses si belles, qui provoquent l’émerveillement, à l’âge où l’extraordinaire surgit de partout. L’album alterne les illustrations à l’aquarelles et celles au trait noir. L’effet produit est intéressant, on est à la fois dans la contemplation des moments partagés et dans des instants figés, comme photographiés. Un doux récit pour clôre l’été.

Les fourmis rouges, septembre 2021, 128 p.

Ma note : ★★★☆☆

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